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Déroulement de cette journée
La cérémonie commence par la construction d'un Yagya Mandáp, un lieu délimité où se déroule la cérémonie avec la prononciation de mantras sacrés. Avant les rituels Janew, cet espace est sanctifié par le Pandit.
Les parents exécutent d'abord les rituels Pooja tels que sil powna (broyer les haricots urdie ensemble) et pitra caca, pour demander des bénédictions pour leur enfant aux ancêtres qui subiront le Janew. 2 bhurkis (vases en argile) sont préparés avec de l'eau, contenant différents mantras Devtas (dieux) et les pitras (les ancêtres) sont invoqués pour recevoir leurs bénédictions pour le rituel.
Plus tard, le garçon participe à la cérémonie au cours de laquelle il est vêtu d'un dhoti (pagne) et une mèche de cheveux est coupée par le phoepha, qui est en bronzer (un lit de pâte) est collecté par le phoewa.
Après la Pooja commune de toute la famille, la main, symbole de responsabilité, du fils est transférée des parents au Guru. C'est le Kanya Daan, ou remettre l'enfant au gourou, l'enseignant, symbolise la transition dans laquelle la responsabilité de l'enfant n'incombe plus aux parents, mais tombe désormais entre les mains de l'enseignant, le gourou. Dans ce rituel, l'enfant est symboliquement confié aux soins et à la direction du gourou, qui est désormais responsable de l'orientation spirituelle et éducative ultérieure de l'enfant. Cela marque un moment important et émouvant pour les parents lorsque l'enfant leur est remis pour la première fois, une préparation au vivah sanskaar (mariage). Le garçon reçoit des cadeaux du gourou, comme un mala et une Bhagavad Gita, et les mantras sont prononcés en touchant le cœur de chacun, ils deviennent spirituellement unis. Un membre de la famille peut aussi faire office de deuxième gourou, le pandit fait office de gourou/enseignant spirituel, mais dans cette société moderne il est parfois très agréable d'avoir un gourou pour la vie quotidienne qui discute avec l'enfant de choses qui sont, par exemple, tabous ou qui concernent l'enfant, ne peuvent pas parvenir le plus rapidement possible aux parents.
On explique au garçon le Janew, où les trois fils symbolisent les trois promesses : ne pas oublier les dieux, accroître ses connaissances et régler la dette envers ses parents, la plus grande dette. Mettre le Janew sur l'enfant est effectué par d'autres membres de la famille qui ont subi le même rituel (généralement de la caste brahmane) et par le pandit/gourou.
Le garçon reçoit ensuite des vêtements primitifs, un bâton et un chiffon pour se nourrir et un kamadal, une jarre pour recueillir l'eau. Il reçoit également une peau de cerf et un pagne jaune pour se réchauffer. Le garçon finit par collecter des dons pour l'école du Guru, habillé en moine. Il va mendier Biksha, et s'habiller avec des vêtements primitifs. Il part retour à l'essentiel et demande des produits alimentaires aux résidents locaux et à leurs proches et les apporte à son gourou. Il crie ici "Bhikshaam. Dehi" ; "Dons demandés!".
Les dons sont remis au Guru.
Après cela, l'enfant est symboliquement envoyé au centre d'études « kási », mais le garçon est arrêté par un membre de la famille. Ce membre de la famille tente de soudoyer le garçon, après quoi il est renvoyé chez lui. Dans la société moderne aux Pays-Bas, la plupart des garçons ne pratiquent plus le célibat et vont dans un Gurukul (école spirituelle pour garçons) loin de leurs parents, ce qui entraîne le rappel de l'enfant.
Après son retour, les cheveux du garçon sont entièrement rasés, symbolisant la fin de cette phase de la vie et le début d'une nouvelle. Il est frotté au curcuma (Hardi) par toutes les dames, comme une sorte de soin de beauté, suivi d'une douche. Il doit être beau pour son futur dulhin ;) Qui sera essentiellement son prochain sanskaar. Le garçon est vêtu de ses plus beaux vêtements royaux, est assis sur un trône et reçoit les bénédictions de ses parents, de son Guru et de sa famille.
La cérémonie se termine par un aarti pour les dieux, les parents et le gourou suivi d'un dîner communautaire. Ici, Daan (don) est également donné au gourou/pandite.
Ceci est suivi d'une after-party festive, au cours de laquelle le garçon reçoit des cadeaux et on danse. Il est important que le garçon soit conscient de cette phase de transition et des responsabilités qui en découlent. Un premier pas vers la vie adulte, bon courage pour les préparatifs !
-VK Lachmansingh